@ESWC 06'
Une intro footballistique
Ah les joies du foot, la bonne odeur des saucisses grillées dans le stade, une bonne mous… je vais m’arrêter là mais ça tombe parce que pas plus tard que samedi dernier, juste après une journée très très bien remplie à l’ESWC je me retrouvais sur les champs Elysées, à hurler la victoire historique de l’équipe de France face au Brésil en ¼ de finale de cette fameuse coupe du monde 2006.
La coupe du monde de la FIFA, la coupe du monde des Jeux Vidéo avec PES, on peut quand même largement rapprocher les deux ! Un tiers des français sont spectateurs lors des grandes occasions et je suis persuadé que je ne m’avancerai pas en disant que la moitié de ce tiers joue régulièrement à ce jeu, non à cette simulation mythique qu’est Pro Evolution Soccer (PES pour les intimes) !
D’ailleurs c’est grâce à cet engouement qu’on peut facilement tirer un profil du joueur type de haut niveau, profil compréhensible de tous, à près tout ça reste du foot… :
Le joueur « pro » de PES, est technique mais sans excès, il manie les roulettes à la perfection, le râteau est utilisé seulement quand il est nécessaire, il déborde facilement sur les ailes mais joue aussi dans l’axe avec une fluidité exceptionnelle, et une tête dans la surface amène souvent au but.
En conclusion, le joueur « pro » joue au foot, mais au foot virtuel…
On peut noter néanmoins quelques particularités majeures qui m’ont marqués, et pourtant j’ai fait la PESleague… dans mon jeune temps… :
En 3 jours de compétition JAMAIS je n’ai vu un coup franc direct, toujours une passe, une feinte, un débordement mais jamais de tir direct, et pourtant ça rentre, parole de Frizzou ! C’est décidé l’an prochain je m’inscris !
Tout le monde où presque prend le Milan AC mais ça ce n’est pas une surprise…
Les buts fusent, ce n’est pas étonnant de voir 6-7 buts par match !
Règles du tournoi :
- Match en 1vs1
- Match aller et retour de 10minutes dans les phases de poule, match de 15minutes aller simple pour les phases finales (éliminations directes)
Format de la compétition :
Premier tour : 6 groupes de 7 joueurs et 2 groupes de 6 joueurs, tirés au sort selon le principe des chapeaux. Les trois meilleurs de chaque poule accèdent à la seconde phase de poules. Chaque victoire rapporte 3 points.
Second tour : 4 groupes de 6 joueurs, tirés au sort selon le principe des chapeaux. Les deux meilleurs de chaque poule accèdent aux quarts de finale. Chaque victoire rapporte 3 points.
Phase finale : élimination directe ; quarts de finale, demi finale, match pour la troisième place et grande finale.
Première phase : -Résultats détaillés-
Un démarrage de folie pour une compétition de folie !!
En effet, que pouvait t’on rêver de mieux qu’un premier match sur écran géant opposant le champion français (Spank) à l’un des champions brésilien (TABAJARA) ! Et comme ce qui allait se passer le lendemain en réel c’était au français de dominer d’une petite longueur le brésilien qui sincèrement ne pouvait pas gagner devant un public à 100% pour Spank et c’était bien normal !
Cette première phase laissait aux meilleurs le loisir d’imposer tranquillement et doucement leur jeu comme des Jinxy, des Myto (2ème français) ou encore des Song (l’incroyable chinois !!).
Néanmoins grosse grosse surprise, le champion en titre, ArabianJoker, d’Arabie Saoudite finissait 5ème et avant dernier d’un groupe très peu relevé, sans doute trop de pression mais il est vrai que AJ subissait beaucoup trop depuis le début de la saison, la faute à un PES bien moins maîtrisé que le précédent opus… Néanmoins, les deux autres champions de la même nationalité passaient sans encombre, une logique annoncée pour l’une des meilleures nations PESistique !
Seconde phase : -Résultats détaillés-
Mais l’Arabie Saoudite confirmait certaines de nos craintes dans la seconde phase, les deux champions sortaient, derniers de leurs groupes respectifs, sans les honneurs… Mais ils reviendront sans nul doute sur le devant de la scène avec le jeu si particulier et si technique !
Spank et Myto pouvaient dorénavant s’offrir le statut de nouveaux favoris avec le chinois Song et le francophone Jinxy (Belge). Tous les 4 terminaient en effet premier de leurs groupes et se voyaient alors propulsés en ¼ de finales avec l’espagnol Popo, l’allemand L.O.G, l’italien Kerobba et LE brésilien Abiga. Voilà, la « logique » du foot était presque respectée !
Phase finale : -Résultats détaillés-
Quart de finale ;
« Logique » re-respectée (soyons chauvin) dans les ¼ de finale avec une écrasante victoire de Myto sur l’espagnol Popo (5-0) et une victoire 3 à 2 de Spank sur l’italien Kerobba.
Dans les autres matchs, Song se débarrassait 3-2 de L.O.G et le belge Jinxy renvoyait Abiga au Brésil grâce à un match remporté 4-2.
Demi finales ;
Public très logiquement bouillant le lendemain de la victoire de la France sur le Brésil, mais le public n’était pas le seul, nos deux champions français allaient faire une démonstration de football à Jinxy et Song battus respectivement par Spank (4-1) et Myto (5-1).
La finale allait donc être 100% française !!
Petite finale ;
Bien décidé à se racheter de sa cuisante défaite, le co-équipier de Myto, Jinxy remportait le match pour la 3ème place et pour l’honneur 5 à 1 devant un Song en baisse de forme ce dimanche.
Finale ;
Une salle de Bercy devenue stade de foot, un public en délire, et surtout un public majoritairement parisien pour accueillir un duel 100% français, 100% milanais sur le papier mais opposant bien évidemment un parisien (Spank) à un marseillais (Myto).
Evidemment du côté du public les jeux étaient fait, et seule une réaction d’orgueil du marseillais pouvait enlever l’avantage du 12ème homme donné à Spank et c’est ce qui se produisit en début de match avec l’ouverture du score côté marseillais mais qui allait rapidement se faire déborder pour s’incliner au final 4-1.
Un score sans appel mais logique devant un Spank irrésistible tout au long du tournoi !
Il repart avec le titre de champion du monde (le 2nd à PES pour les français) et 13 000$ en poche !